dimanche 13 décembre 2015

Gilbert Chikli, l’escroc qui jouait au président

Un film inspiré de sa vie sort en France ce mois-ci.
Un scénario rocambolesque, pourtant tiré d’une histoire vraie. Celle d’un homme qui, avec un simple téléphone portable, a berné au seul son de sa voix des patrons de succursales de banques et des hauts cadres d’entreprises du CAC40…
Entre 2005 et 2006, en à peine dix-huit mois, Gilbert Chikli a convaincu La Poste, les Galeries Lafayette, Disneyland Paris ou encore la Caisse d’épargne et les Pages jaunes de lui remettre des millions d’euros, en liquide ou par virement.
Depuis, la technique dite « du président » – se faire passer pour le PDG d’une entreprise pour demander à un salarié d’organiser un versement – a fait des émules.
Près de 400 millions d’euros auraient été dérobés à des centaines d’entreprises, en utilisant des techniques analogues.
En mai 2015, Gilbert Chikli a été condamné à sept ans de prison en France… par contumace. Mais il s’était déjà enfui en Israël, un pays qui n’extrade pas ses ressortissants. (Texte de Valerie de Senneville / Journaliste aux Echos)







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